Parce qu’on va quand même pas être 100 % content de voir l’open se diffuser à tout crin, voyons l’inévitable côté obscur de la force et parlons « open washing ».

Comme je n’arrive plus à trouver le temps d’écrire et commenter pour de vrai, je me résoud à adopter la très bonne tactique du copain Antoine : une citation + un commentaire.

Les récentes appropriations d’open sont quelque peu abusives si l’on considère le travail collectif impliqué dans le fonctionnement d’un vrai écosystème libre et ouvert. Un fonctionnement essentiellement invisible car les technologies libres et ouvertes sont censées être structurelles… sauf lorsqu’elles sont utilisées à tort et à travers pour des raisons de marketing. La prolifération des projets open nous invite donc à rappeler tout le travail invisible qui permet aux grandes plateformes numériques de fonctionner. […]

l’utilisation du label « libre » est bien plus répandue que ce que nous pensions… et […] ce succès s’accompagne de dynamiques politiques de discrimination et de concentration de pouvoirs (sur des lignes ethniques, socioéconomiques et sexuelles) beaucoup plus marquées que ce que l’on devrait théoriquement accepter dans des projets de ce type.

Je n’avais pas encore trop trop vu le terme « open washing » (j’ai dû en louper), mais je sens que ce n’est qu’un début. Si être ouvert ne suffit pas, il faut continuer à creuser les conditions qui font de nos pratiques et outils des objets fondamentalement éthiques.

A rapprocher aussi de cet article sur l’importance de a gouvernance éthique dans le logiciel libre.

Source : De l’openwashing