Simili journal de bord simili mensuel épisode 2. Ce mois de février, on parle commerce de proximité, plaine vosgienne, design, open source et modèle économique, projets en ruby, facturation, et même un peu bière pour contrebalancer.

Antoine me fournit de précieux conseils sur la gestion de sa micro-entreprise quand on est demandeur d’emploi, et évoque la possibilité d’une journée parisienne autour des sites statiques (oh ouiiii faisons ça !).

Bruno Martin l’hyperactif me fait découvrir les environs de Neufchâteau avec son co-working éphémère dans l’ouest vosgien. Des initiatives se lancent sur le territoire, c’est tout autant chouette que courageux.

La Grande Epicerie Générale de Nancy me fait me lever avant 4h du mat’ pour participer à la rencontre intercoop des supermarchés coopératifs, fin février à Paris. Venue tout récemment au projet (cf épisode précédent), j’y étais au titre de « référente technologique » pour participer à la table ronde sur l’outil numérique majoritairement adopté par les supermarchés en projet ou existant. Découverte d’Odoo, ERP open source éprouvé entre autre par la Louve, et discussion hyper intéressante sur les logiques de mutualisation autour d’un outil partagé. En prenant notamment en compte la pression d’une prochaine réglementation contraignante, que faudrait-il mutualiser (support ? hébergement ? développement ? paramétrage ? certification juridique ? ) entre les différentes initiatives et comment ?

Dans la foulée, Benjamin, vieux camarade de mes années étudiantes, me fait arpenter un bout de trottoir du 18e pour m’en apprendre plus sur le projet dont il est l’un des initiateurs : le Bar commun. Je grapille des informations précieuses pour le projet de café associatif sur Epinal, et on parle aussi scrum, sprint, communs et open source au sein du Ministère de l’Education. Marrant de voir nos trajectoires respectives !

Le collectif Bam se révèle aussi sympathique, et dans une démarche aussi intéressante, que ce que j’en percevais vu de l’extérieur. Ce déjeuner et le squattage dans les bureaux (merci à vous !) me confirme ce que je sentais de façon plus ou moins confuse : je crois bien que j’ai envie d’avoir une vraie démarche de design dans ma pratique professionnelle. Ca tombe bien, ils disent être à la recherche de professionnels qui ne soient pas que des prestataires exécutants. Y’aurait-il une place et une demande pour les développeurs acculturés au design ? A confirmer dans les prochains temps.

L’équipe d’Open Source Politics, à quelques jours de la Nuit du Code Citoyen, m’a fait découvrir Volumes Coworking et une bière locale dont j’ai déjà oublié le nom mais qui était très bien (un truc avec un coq)(Valentin m’informe que c’est la Gallia, merci à lui !). Entre autres. Discussions hyper riches sur le positionnement et l’évolution de la civic tech en open source, la construction d’un modèle économique soutenable autour des solutions open source… Je me promets à l’issue de la rencontre de jeter un oeil sur deux projets prometteurs, en ruby (ouais !) : Consul, pour les budgets participatifs, et Open Food Network, infrastructure web open source au service de la distribution alimentaire.

Ces deux équipes, Bam et Open Source Politics, ont bien voulu me parler de leur modèle juridique, qui ne sont pas dénués de similarités. D’un côté comme de l’autre, une association coexiste avec une entreprise, ce qui permet de disposer d’un outillage juridique flexible en fonction des contextes.

Ce mois de mars, c’est aussi le mois figurant en haut de la toute première facture de ma micro entreprise. Ca y est, je travaille pour de vrai sur mon premier projet, c’est parti mon kiki !