Avant, les licornes me faisaient marrer. Ensuite, j’ai appris que c’était le petit nom d’animal duquel s’affublaient les start up les plus gourmandes, et j’ai pris mes distances avec ces bestioles. Aujourd’hui, on me propose de remplacer la licorne par le zèbre, et je pourrais me laisser tenter.

A company’s business model is the first domino in a long chain of consequences. In short: « The business model is the message. » From that business model flows company culture and beliefs, strategies for success, end-user experiences, and, ultimately, the very shape of society.

En partant de ce constat, et du constat que le business model des start up est foncièrement néfaste, l’article propose de créer des zèbres plutôt que des licornes.

Why zebras? To state the obvious: unlike unicorns, zebras are real.

Quelques caractéristiques des zèbres :

  • Recherche de développement soutenable plutôt que de croissance rapide,
  • cherche à profiter au public, aux communautés plutôt qu’aux actionnaires,
  • attention accordée au processus (prendre le temps de changer des structures) plutôt qu’au produit,
  • souvent fondée par des personnes issues des minorités (femmes, non-blancs, etc)
  • plein d’autres caractéristiques dans l’article

zebre versus licorne
Image tirée de l’article

Les exemples de zèbres donnés dans l’article : Patagonia, Warby Parker, Zingerman’s, Etsy, Mailchimp, Basecamp, Kickstarter.

Ok, y’a encore à défricher comment s’articule la balance entre profit et bénéfice social, mais je suis prête à laisser leur chance aux zèbres. Ce sont pas forcément des bestioles révolutionnaires, mais ils ont quand même l’air d’avoir les sabots plus sur terre que les licornes.

Source : Zebras Fix What Unicorns Break

Et pour en savoir plus : Zebras Unite