Simili journal de bord simili mensuel épisode 8. Ce mois d’août était comme une belle rampe de lancement d’un deuxième semestre que j’essaye de rendre prometteur. C’tait les vacances, il faisait chaud, et tout était possible. A priori, vu la densité de cette rentrée, la rampe de lancement n’était pas trop savonneuse :)

Dynamiser l’écosystème local

A force d’en parler, j’ai lancé les premières perches pour, à ma mesure, soutenir l’écosystème local de la transition. Des discussions passionnantes avec Cécile, la chargée de mission du Pôle Ecoter, ou avec Pascal, président d’Epinal en Transition, autour des entreprises libérées, de connexions à faire, de projets sur le territoire… Et toujours, toujours, les problématiques de l’humain, de la coopération, de la gouvernance qui reviennent sur le tapis. On verra à l’automne dans quelle mesure j’arrive à épauler les deux projets sur ce terrain.

Ca tombe bien, ma participation à co-construire me donne déjà quelques pistes…

Je découvre aussi que l’un des fondateurs de Coopaname est golbéen, et on prend le temps d’échanger lors d’un de ses retours en terre natale, sur la situation locale. Moralité : il y a du pain sur la planche (pas vraiment une surprise…).

A une échelle plus large, des discussions s’amorcent avec des personnes à Reims, Nancy, Strasbourg ou Mulhouse pour faire du lien dans la région autour de thématiques d’innovations sociales. Chouette !

Plateform coops

Mon compte-rendu du OuiShare Festival et mon appel du pied aux réseaux du Grand Est n’est finalement pas resté lettre morte et m’a permis de chouettes discussions avec Florian Perret, investi dans la Coop des Communs. Je me laisse avec grand plasiri embarquée dans le groupe Plateformes en communs, actif autour de l’essor du mouvement des plateformes dans le domaine des communs.

Florian me signale notamment deux jolis projets, qui illustrent bien la variété des initiatives et la multitude des configurations possibles quand on parle de communs :

  • Les oiseaux de passage, ex H2H, un genre de AirBnB coopératif orienté communs. Ils se focalisent eux sur les communs physiques, des communs locaux liés au territoire (tourisme, savoir-faire…). Par contre, ils utilisent une plateforme propriétaire.
  • Mutum : plateforme d’échange d’objets qui est à la base une société classique. Les créateurs se sont posés la question de la communauté après coup, et ont bien avancé sur le sujet : ils en sont à vendre petit à petit la plateforme à la communauté, prévoient de distribuer la gouvernance, d’ouvrir le code…

Les mois d’été, c’est fait pour faire tout ce qu’on prend jamais le temps de faire

Un jour où je constate que mon site personnel, en ruby on rails hébergé sur un compte gratos chez heroku, plante méchamment ; j’en profite pour tout le bazardé et le refaire en jekyll. Voilà, une journée de boulot en adaptant un thème tout fait, un site vachement plus léger avec connexion sécurisée… Je me sens mieux :) Et pour le voir c’est par là.

Aussi, j’en ai profité pour me prendre un petit serveur chez scaleway et me faire une installation de piwik pour pouvoir avoir quelques infos sur qui se rend sur mes sites sans devoir faire appel à google. Grâce à ça, j’ai donc la confirmation que ma mère ne me lit pas (y paraît que c’est trop technique, ce que j’écris..)(oui, c’est vrai, tu as raison maman).

Ca me fait réfléchir à mon identité professionnelle, à mon « branding », tout ça. Je me rends compte que je ne sais toujours pas vraiment comment me présenter, comment présenter l’éventail de ce que je peux et veux faire. Je sens aussi les limites de n’avoir comme identité que celle d’une indépendante en solo, pas forcément rassurante pour les entreprises. Doucement, l’envie de me créer une identité d’agence fait son chemin. Un bon moyen pour laisser la porte ouverte à des partenariats à géométrie variable et gagner du crédit auprès de prospects ?

Et niveau boulot ?

On n’oublie pas que c’est le mois d’août et que c’est normal si ça s’affole pas :) Entre discussions qui trainent en longueur pour commencer un projet qui devait initialement sortir à la rentrée ; partenaires d’un projet prévu de longue date à l’automne en vacances, et échanges badins de conseils qui déboucheraient contre toute attente sur un contrat, en août ça frémit tout juste.

Spoiler : on est maintenant mi-septembre, et si je n’ai pas réussi à boucler ce récap avant aujourd’hui, c’est bien qu’à présnet, on n’en est plus au stade du frémissement. Ca fait de grosse bulles, ça bouillonne, ça déborde, même ! Je me retrouve accidentellement cet automne à jongler entre 3 projets en parallèle, sans avoir réussi à garder vraiment de jours tampons de respiration (erreur de débutant, on m’y reprendra plus, promis). Cet automne, mon plus gros chantier sera peut-être donc d’accroitre ma capacité de résistance au stress et à la fatigue ?

Allez, on va dire que ne plus avoir un moment pour soi d’ici 2018, c’est plutôt bon signe ?