Garder sous la main des références de professionnels, designers, chercheurs, sur des thématiques qui me sont chères. Aujourd’hui : Les dix principes du « bon design » par le designer Dieter Rams.

Je reprends ici en brut la description des 10 principes donnée par Wikipedia

Le bon design :

  • Est innovateur : Rams indique qu’il est peu probable d’épuiser les possibilités d’innovation dans la conception du design. Le développement technologique continu offre en effet l’opportunité d’innover de manière perpetuelle. Le « bon design » est constamment mis à jour grâce à l’intégration des nouvelles technologies. Le design ne connait donc pas de limites en termes d’innovation.
  • Rend un produit utile / Fournit une utilité à chaque produit : l’objectif premier du designer est de conférer au produit une utilité. Le design de celui-ci doit avant tout être pratique. Pour autant, le produit doit aussi répondre à certains critères psychologiques et esthétiques . Aussi, le « bon design » donne priorité à l’utilité d’un produit et proscrit l’ensemble des caractéristiques superflues.
  • Est esthétique : la conception bien exécutée ne manque pas de beauté. La qualité esthétique d’un produit fait partie intégrante de son utilité. Les produits utilisés au quotidien produisent un effet indirect sur les utilisateurs et leur bien-être.
  • Rend un produit compréhensible : un bon design implique que la structure du produit soit compréhensible et prédispose l’utilisateur à utiliser ses fonctions de manière intuitive. Idéalement, le produit est intuitif pour toutes les catégories d’utilisateurs.
  • Est discret : tous les produits et leur conception doivent être aussi bien neutres et sobres. La simplicité et la neutralité sont destinées à fournir un espace d’expression pour chaque utilisateur. Tous les produits bien conçus servent un objectif similaire à celui de tous les outils. Ainsi, une bonne conception ne doit pas confondre l’identité des produits avec celle des objets décoratifs ou des œuvres d’art. Un produit bien exécuté est un outil qui ne perd pas son temps avec une identité esthétiquement illogique.
  • Est honnête : un design honnête ne cherche pas à tromper l’utilisateur sur la valeur réelle du produit. De plus, un design honnête ne cherche pas à manipuler le consommateur avec des promesses qui ne seraient pas corrélées à la réalité physique du produit.
  • Est durable / A une valeur à long terme : la mode est par nature éphémère et subjective. Par opposition, l’exécution appropriée du « bon design » confère à chaque produit une nature objective et intrinsèquement utile qui pérennise son utilisation. Ces qualités sont reflétées par la tendance des utilisateurs à conserver des produits bien conçus, bien que la transformation de la société en groupe consumériste favorise les produits jetables.
  • Est approfondi, jusque dans les moindres détails / Conçoit chaque détail avec une précision exhaustive : Dieter Rams établit cette règle comme un absolu : le « bon design » ne laisse jamais rien au hasard. La précision de chaque détail exprime le respect des concepteurs envers leurs consommateurs. Chaque erreur apparait comme un manque de respect.
  • Est respectueux de l’environnement : un « bon design » doit contribuer de manière significative à la préservation de l’environnement par la conservation des ressources et en minimisant la pollution physique et visuelle au cours du cycle de vie du produit. L’aspect de valeur à long terme entre ici aussi en jeu.
  • Est le minimum de design possible / Est minimaliste : Dieter Rams distingue le « Less is more » (« Moins c’est mieux »), paradigme de conception quotidiennement régurgité dans l’industrie du design, de son propre paradigme : « Moins, mais avec la meilleure exécution ». Son approche favorise les principes fondamentaux de chaque produit et évite tout ce qui est superflu. Le résultat idéal correspond à des produits d’une grande pureté et simplicité.

Source : Wikipedia

Voir aussi l’article illustré de Geoffrey Dorne, qui vous en dira aussi un peu plus sur Dieter Rams