Un designer (Geoffrey Dorne) partage ses trucs pour assainir ses pratiques numériques (et nous explique pourquoi il le fait). Des liens et astuces précieuses !

Merci à Geoffrey Dorne pour ce post, dont les liens viennent enrichir et compléter les quelques notes déjà prises ici.

Je me permets de repomper les liens ici, histoire de toujours les avoir sous la main. Et je compte bien m’en servir pour nourrir mon éthique professionnelle, par opposition.

Pour ma part, je traverse une période où j’ai l’impression que certaines de mes habitudes numériques me sont néfastes (perte de temps / stress de la profusion ingérable), et j’ai l’envie de revoir et contraindre un peu mes façons de faire pour y remédier. Avec des résultats mitigés pour le moment, j’avoue.

Parmi les services que Geoffrey Dorne suggère pour reprendre la main sur sa vie numériquement phagocytée, certains sont déjà dans ma boîte à outil (unroll.me a déjà bien permis de désengorgé ma boîte, je recommande). Je jetterai un oeil sur d’autres, qui permettent de supprimer les accusés de réception de gmail ou de facebook.

D’autres outils me posent un peu + questions.

En ce moment, je fais énormément de veille et de prospection professionnelle. Au fil du temps, facebook est devenu l’un de mes canaux de veille principal, et les algo de suggestion des réseaux sociaux me sont précieux pour identifier des inititiatives, même si j’ai conscience de leurs effets pervers. Je cherche donc, plutôt que de les supprimer, un moyen de filtrer les données des réseaux uniquement dans une optique de veille efficace. Pour twitter, j’ai configurer des listes thématiques, mais je cherche encore un moyen de supprimer les doublons (revoir 15 fois le même lien largement partagé dans mon réseau ne m’apporte rien). Pour facebook, je peux mettre dans un groupe particulier les personnes que je suis uniquement dans une optique de veille ; mais il n’est pas possible d’ajouter des pages ou des groupes à ces regroupements. A cresuer, donc !

Ensuite, Geoffrey utilise des outils qui permettent de supprimer les boutons like. Ici encore je suis partagée. Le bouton like est pour moi un bouton de soutien d’initiatives ou d’actions, que j’utilise généralement en espérant donner une visibilité supplémentaire ou en marquant mon support à une inititiative (sans compter la valeur psychologique de ce like reçut au milieu de la nuit qui permet de ne pas se sentir seul :)). Alors, même si je comprends la logique de lutte contre des mécanismes addictifs, je ne suis pas encore prête à passer le cap.

Source : Comment agir sur ses habitudes numériques ?